expositions

Ateliers Lalande, Chalabre 

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© Jennifer Devaney

 Espace Eckco, Chalabre

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© LF

Galerie Jours de lune, hors les murs

Commissaire d'exposition : Viviane Zenner

Réalisé avec le soutien financier du conseil départemental de la Moselle, de la direction régionale des affaires culturelles Grand Est et de la ville de Metz



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Toute la Culture
Mirabilis, exposition de Cécile Hug, entretien avec l’artiste

© Anthony Bonici


23 AVRIL 2022 | PAR PAULINE LISOWSKI

Viviane Zenner invite Cécile Hug à proposer une installation in situ au sein de l’église des Trinitaires de Metz. Dans son exposition « Mirabilis », les rayons de lumière qui traversent les vitraux illuminent mille mirabelles que l’artiste a délicatement modelé.

Pauline Lisowski : De quelle manière la nature est pour vous source d’inspiration ?

Cécile Hug : La nature est davantage qu’une source d’inspiration. Elle est source de vie. Sans elle, on ne respire pas. Je l’observe, l’écoute, lui parle aussi parfois, et tâche humblement de lui rendre hommage à travers mes créations. Je la remercie. Elle m’inspire de mille façons. Là, par exemple, depuis les Pyrénées Audoises, où je vis désormais, lorsque je regarde par la fenêtre la colline située à ma gauche, un nombre incalculable de verts s’offre à mes yeux. Ce sont ces nuances que j’ai tenté de retranscrire avec cette allée printanière présentée dans la nef des Trinitaires.

Blé, olives, coquelicots, et mirabelles à présent, se retrouvent à profusion dans mon travail. Mais avant qu’ils trouvent leur place dans mes installations ou dessins, avant que je les façonne, il y a toujours une grande phase de contemplation, d’imprégnation.

Plus je grandis et plus je m’aperçois que la nature nourrit non seulement mon travail, mais aussi mes relations aux autres. Une relation, lorsqu’elle n’est pas intimement liée à la nature, n’en est pas tout à fait une à mes yeux. Elle marque peu mes souvenirs. Alors que quand je suis auprès d’une personne, et que tous deux nous nous imprégnons ; d’un arbre, d’un chaîne de montagnes, d’une rivière, quelque chose se passe. Quelque chose s’inscrit.

PL : Vous donnez à voir l’extraordinaire multitude de coloris et de formes des fruits et des feuilles. Vous nous incitez alors à contempler la beauté de ces mirabelles qui enchantent nos papilles. Au sol, celles-ci font écho au plaisir de la cueillette. Quelle est l’origine de l’installation ?

CH : Artiste cueilleuse, c’est ainsi que je me définis. Née au bord du lac Léman, de parents vignerons, j’appris très tôt à magner le sécateur, à observer avant de choisir la juste coupe, enfant je participais aux vendanges. Mon travail me permet de prolonger ce geste transmis.

Mirabilis est née d’une rencontre. Il y a plus de deux ans, après avoir vu mon installation à partir du poème de Garcia Lorca « Arbolé, arbolé » à l’occasion de ma résidence à Bocs Art en Calabre, Italie, Viviane Zenner, commissaire de cette exposition, m’a invitée à concevoir une installation pour les Trinitaires. Je l’ai interrogée sur les ressources naturelles de Lorraine. Elle m’a répondu : les mirabelles. Ça a été l’élément déclencheur. Un univers de jaunes se déployait déjà dans mon imagination. Mille mirabelles dans le chœur de l’église, à même le sol, telle a été ma proposition. Et puisqu’avant la récolte, il y a le printemps, cette allée de feuilles, dans la nef, m’est apparue comme une évidence. Je percevais la dimension de labeur qui s’ouvrait devant moi. Un travail qui allait s’échelonner dans le temps et qui allait me permettre de poursuivre mes recherches autour des répétitions et des variations. Mirabilis a mis deux ans à éclore.

La mirabelle est le fruit emblématique de Lorraine et bénéficie d’une indication géographique protégée, IGP. À Metz, elle est célébrée chaque année au mois d’août, avec une première édition en 1947 et une pérennisation à partir de 1954.

PL : Des souvenirs de contemplation, de récolte et de dégustation de ces fruits peuvent surgir en regardant vos œuvres, au sol… Quelles références ont nourri votre travail artistique ?

CH : La rencontre avec les visiteurs messins découvrant Mirabilis a été particulièrement émouvante. La mirabelle constitue leur patrimoine naturel. Nombreux sont ceux qui ont eu envie de partager leurs souvenirs d’enfance ; des moments de cueillettes, de saveurs. Nombreux sont ceux aussi qui savent que les récoltes sont hasardeuses et précieuses. Certaines années sont marquées par des gelées tardives. Pour que les fruits arrivent à maturité, il y a tout un ensemble de facteurs climatiques qui jouent un rôle essentiel.

Ce qui a accompagné, nourri ce travail artistique, c’est avant tout l’observation de la nature. J’ai essayé de me placer au plus près d’elle, de vivre à son rythme, d’avancer peu à peu. J’aurais envie de dire qu’elle a été ma seule référence.

Au commencement, il y a eu la récolte des mirabelles. Puis la phase de moulage, suivie par celle du plâtre. Enfin je les ai peintes une à une, en m’évertuant à reproduire toutes leurs variétés de couleurs. Mais bien que certains visiteurs puissent avoir l’illusion d’être face à de vraies mirabelles, je n’ai à aucun moment eu la prétention d’égaler la nature. Car quoi de plus beau qu’un véritable parterre de fruits tombés d’un arbre ? La pérennité, c’est peut-être ce que je leur ai apporté. Alors que les cueillettes de demain sont incertaines, mes mirabelles resteront mûres au fil des saisons. L’allée de feuilles sera toujours d’un vert printanier, comme si un avenir était encore possible. Et puis, il y a cet écrin, l’église des Trinitaires.

PL : Vos œuvres témoignent d’un long travail méticuleux, délicat de façonnage, puis de positionnement. De quelle façon l’architecture des Trinitaires vous a-t-elle guidé dans la mise en scène de cette installation ?

CH : L’architecture d’une église répond à des lois précises. Son orientation, la délimitation et le rôle des différents espaces ne sont pas laissés au hasard. Tout est savamment pensé. Et c’est en pleine conscience de la valeur architecturale et symbolique des Trinitaires que j’ai investi ce lieu.

Les feuilles vertes sont disposées dans la nef. Elles se situent dans le champ accueillant les fidèles. Nous sommes du côté de l’humain. J’ai voulu donner la sensation d’un alignement parfait. Les écarts entre chaque feuille sont millimétrés. Comme si les futurs printemps ne se construiraient pas sans effort.

En revanche, dans le chœur où se déploient les mirabelles, plus de mesures. Les fruits donnent l’impression d’être tombés de l’arbre de manière aléatoire et forment une constellation inversée. Nous sommes dans l’espace sacré, surélevé. Celui dans lequel les fidèles ne pénètrent pas, pas plus que les visiteurs. La mère nature donne à voir son offrande. On peut s’en rapprocher, mais pas y accéder.

PL : En ce début de printemps, l’installation amène à regarder au sol, plutôt que vers le ciel. Les fruits sont déjà tombés de l’arbre et il suffit de s’arrêter pour percevoir la diversité de leurs formes et couleurs. Quelle sensation souhaitez-vous provoquer chez le visiteur qui découvre l’exposition ?

CH : Porter son regard vers le sol, c’est porter son regard vers la terre, là où les choses prennent racine.

Pour le visiteur qui entre dans l’enceinte des Trinitaires, je crois qu’il y a en premier lieu un appel de la couleur. Une vingtaine de mètres le sépare encore du chœur de l’église, mais il est naturellement attiré par le jaune des mirabelles. Alors il avance. Et puis quelque chose l’arrête ou du moins le ralentit. Il découvre le grand rouleau de feuilles. Elles sont là, au nombre de deux milles, pointant vers le ciel, de petites tailles, quelques centimètres à peine, humbles et fragiles. Progressivement il se rend compte du labeur. Et en reprenant sa marche, son rythme n’est plus le même.

Mirabilis est une invitation à la lenteur. Il y a un chemin à parcourir avant de parvenir aux récoltes. Prenons le temps de le contempler. La nature est généreuse, choyons-la. Et puis, essayons de rester modeste face à elle. N’oublions pas que notre vie en dépend.

PL : L’installation relève d’une certaine patience, d’une attention à chaque détail, d’où l’expérience d’un émerveillement face à l’agencement subtil des fruits et feuilles du mirabellier. Nous sommes ainsi invités à prêter attention à la beauté ainsi qu’à la fragilité des arbres fruitiers… Comment vous positionnez-vous en tant qu’artiste vis-à-vis des enjeux liés au changement climatique ?

CH : Bien que la plupart de mes œuvres donnent à voir une lueur d’espoir, je reste très pessimiste face aux enjeux liés au changement climatique. Le rapport du GIEC est on ne peut plus alarmant. La question environnementale devrait être une priorité au niveau mondial. Les dommages créés par l’humain sont hélas irrémédiables. Et que faisons-nous ? Au niveau européen par exemple, l’autorisation de la mise en culture des terres en jachères à des fins productives est proprement scandaleuse. La terre a besoin de repos.

Alors oui, je suis pessimiste. Mais j’essaie tout de même à travers mes créations de sensibiliser le public à cette question du devenir de notre planète.

La nature est précieuse. Et parce que je lui porte un amour inconditionnel, je continue à vouloir lui rendre hommage.

Mirabilis, une exposition de Cécile Hug proposée la curatrice Viviane Zenner,  un projet de la galerie Des jours de lune, hors-les-murs.

A découvrir jusqu’au 8 mai à l’église des Trinitaires, Metz



Vernissage, avec Patrick Thil © galerie jours de lune

© cécile hug

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Dans l'émission la Boîte à M'Alice d'Alicia Hiblot 



The Korean Nature Artists' Association 'YATOO(野投)' is an art organization which was founded in 1981, and has developed as a field-oriented nature art movement
focusing on free expressions with installation, drawing, and performance. It is an art organization which has clear history and identity with the view of nature that we should comply with the order of nature and try to harmonize with it, and it has tried to express such a view through various means of modern fine art.
The Geumgang Nature Art Biennale is an important event of the YATOO nature art movement with the history of 40 years. The biennale is a global project from Korean and foreign nature artists, and the forms and contents of biennale have become increasingly meaningful over time.
The Nature Art Cube Exhibition ‘12×12×12+Nature’ of the 2020 Geumgang Nature Art Biennale, which took place at the Geumgang Natural Art Center in Gongju, Korea from June to August 9, contains the artist's individual thoughts and various expressions about nature in 12-centimeter cubes. The Nature Art Cube exhibition, which has been held since 2017, is one of the nature art movement. 227 nature artists from 39 countries have participated in this exhibition and it's been becoming a place sharing artistic messages about nature with one another. In this exhibition, Cecile Hug, Do Delaunay, Isabelle Aubry, Joel Thepault, Julien Masson, Patrick Demazeau, Pierre Guilloteau, total 7 French artists have participated.
Environmental pollution, ecological disturbance, abnormal climate and global warming we are experiencing now are the global issue all the humans in the world should face and find solutions. Plus, rapid development of digital culture makes people become more isolated from one another and difficult to communicate with one another.
In this context, this Nature Art Cube Exhibition ‘12×12×12+Nature’ displaying unique concepts, materials, expressive methods and visual messages of artists participating the exhibition will be a chance we are reminded of the meaning of 'nature' we always enjoy the benefits of, but easily forget preciousness of. It will be the space of reflection where we can communicate with each other and share our thinking through a special theme called 'nature art'.


The Geumgang Nature Art Biennale is an international Nature Art exhibition planned by Yatoo, the Korean Nature Artists' Association firstly established in 1981. Yatoo spreads Nature Art around Gongju in Chungcheongnam-do province. Based on Yatoo’s experience of organizing and hosting international nature art events since the early 1990s, the first Biennale was held in 2004, supported by the Ministry of Culture, Sports and Tourism, Chungcheongnam-do and Gongju City. Throughout three weeks the artists from all over the world live together and create their artworks. There are introductive sessions for nature art projects around the world, International Nature Art Seminar and other programs that children and citizens can participate during the biennale. The artworks of the artists are exhibited at Yeonmisan Nature Art Park, Geumgang Ssangshin Park and the visitors can observe how they interact with the natural context.


Yatoo - Yatoo is the name of the Korean Nature Artists’ Association that studies Nature Art. The meaning of the word Yatoo is to ‘throw in the field’; the word ‘(Ya)’ means the field or nature, the word ‘(Too)’ means to throw, or to express.


Nature Art - Nature Art is pursued by Yatoo since the early 1980s. Nature Art can be expressed by installation works to simple compositions created on the natural context. Through nature art, nature is not merely the target of expression but the new artistic medium that nature itself acts directly in art. It is Yatoo’s expressional method that contains Korean views bout nature that have always lived in harmony with nature.


Nature Art Park - The Nature Art Park is an alternative kind of sculpture park, where specifically Yatoo’s art is practiced. It is completely created by the Geumgang Nature Art Biennale. The lifecycle of the artworks created and installed in the park is constantly changed by the effects of nature and the passage of time.





"L'horizon". Photo Clara Pagnussatt

Vue d'exposition. Photo Clara Pagnussatt

La génétique. Photo Clara Pagnussatt

Vue d'exposition. Photo Clara Pagnussatt

"Nuage de ciguë". Photo Clara Pagnussatt

"L'horizon". Photo Clara Pagnussatt

Vue d'exposition. Photo Clara Pagnussatt


La Faneuse

Cécile Hug 
ICI Galerie

Trouver sans avoir cherché, c’est trouver deux fois. Lorsqu’il s’agit d’un objet personnel, voire intime, c’est encore se retrouver soi-même, un peu. De cette expérience familière souvent anodine, il peut, avec le temps, comme une graine tombée à terre au gré du vent, surgir un germe qui fera son chemin.
Les photographies d’enfance de Cécile Hug sont comptées : à peine une quinzaine d’images, toutes regroupées dans un album. Un jour, au hasard d’un rangement, elle tombe sur la photo isolée d’une petite fille s’attelant à un tas de foin. Ce souvenir s’avère fécond chez celle qui se définit comme artiste cueilleuse, dont tout le travail tourne autour de la cueillette. Des végétaux, des insectes, des parties du corps recueillies dans des moulages qu’elle parsème au sol, à la manière d’un parterre de fleurs. Une telle foison, au fil du temps, annonce une moisson.
Il y a une noblesse dans la récolte du blé qui constitue la nourriture première de l’humain. La fenaison est un acte plus humble, une récupération de ce qui nourrit l’animal. Cependant il y a plus humble encore, le glanage. Un par un, les épis négligés sont recherchés le plus souvent par des femmes, des enfants, des oiseaux, loin de l’abondance des moissons.
Car si les œuvres de Cécile Hug évoquent les étendues dorées à perte de vue, la vue n’y trouve qu’un seul épi. Et l’on comprend que la faneuse est avant tout glaneuse, passant du geste horizontal du fauchage des herbes au mouvement vertical qui est comme une révérence devant la nature : la glaneuse scrute, distingue, s’abaisse, ramasse, se relève enfin. Et, se relevant, elle se voit, dans son indigence, revêtue d’une dignité nouvelle que lui confère cette proximité avec la nature, à l’instar de l’esclave hégelien qui par son intelligence de la nature acquise dans le travail imposé, devient supérieur au maître1. Ainsi, rien ne se perd tout est à prendre, à cueillir, comme le jour.
Cécile Hug dialogue avec la nature végétale et animale à travers les sens. L’œil qui a vu se fait témoin. Et si parfois les yeux se ferment ce n’est pas pour abandonner la nature mais pour mieux s’abandonner à elle, aux textures à la fois douces et revêches des épis, aux piaillements des oiseaux glanant un à un les grains délaissés, à l'enivrante « odeur amoureuse des foins coupés qui [s'exhale] matin et soir autour de la ferme »− la sensualité, toujours présente dans l’œuvre de Cécile Hug, est ici suggérée par les foins où les amants se cachent, à la fois le lieu qui suscite et accueille leurs ébats.
Ainsi, La Faneuse convoque une anthropologie écologique à travers ce dialogue du corps avec la nature aussi bien qu’une dimension historique du corps attelé aux travaux agricoles dont témoignent les représentations naturalistes du XIXème siècle3, avant l’industrialisation et les dérives de la surproduction. Elle se reconnaît par ailleurs dans le regard contemporain de Giuseppe Penone, qui double son œuvre amoureuse d’un regard amoureux sur la nature ; seulement, ses feuilles de laurier prolifèrent dans un espace clostandis que dans les murs limités qui accueillent l’œuvre de Cécile Hug s’ouvre devant nos yeux un ample horizon d’épis verts, comme une promesse.
Loin d’une vision nostalgique, cette œuvre nous interpelle aujourd’hui. Chaque épi de blé se présente à nous, dans sa petitesse, comme une exaltation de la beauté de la nature qu’il nous faut préserver des atteintes qui la menacent. Adossés aux plumes de l’oiseau et aux cils des yeux humains, ils sont prolongation de la vie dans le vivant.

Clara Pagnussatt, commissaire d’exposition indépendant

In G.W.F Hegel La phénoménologie de l’esprit, 1807André Theuriet La Maison des deux barbeaux, 1879Jean-François Millet Des glaneuses, 1857 ; Jules Bastien-Lepage Les foins 1877 Giuseppe Penone Respirer l’ombre 1999, Centre Pompidou




 


Le centre du bout du monde
Commissaire d'exposition : Frédéric Develay
Portugal
Du 26 juillet au 17 août 2019


© cécile hug

© cécile hug


Galerie Satellite
Commissaire d'exposition : Marie Kawazu
Du 16 mars au 13 avril 2019

© cécile hug

Avec : 
Fur Aphrodite, Agnès Aubague, Denise.A.Aubertin, Isabelle Audouard, Tamina Beausoleil, Corine Borgnet, Sarah Cassenti, Cecile Chagnaud, Cozette de Charrmoy, Garance Clavel, Pip Culbert, Jessy Deshais, Maria Faustino, Esther Ferrer, Bernadette Février, Corinne Fhima,Hortense Gauthier, Cecile Hug, Tomoko Ishihara, Tata Jacqueline, Marie Kawazu, Yumiko Kimura, Sachiho Kondo, Yayoi Kusama, Veronique Legendre, Nadine Lère, Les Idiotes, Gudrun von Maltzan, Jackie Matisse, Geneviève Morgan, Sawa Nakanishi, Hiromi Nakano, Akiko Okano, Ria Pacquée, Titi Parant, Celine Paul, Geneviève Reille-Taillefer, Piet So,Soizic.K, Jeanne Susplugas, Tsuneko Taniuchi, Chié Tanaka, Bonnie Tchien, Giséle Toulouzan, Tamae Watanabe, Teresa Wennberg, Mai Yasukuni

Galerie Bertrand Grimont 
Commissaire d'exposition : Florence Lucas
Du 6 décembre au 15 décembre 2018

© cécile hug


Biennale d'art de Riudebitlles
Musée du papier de Capellades
Catalogne

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug






© cécile hug




© cécile hug

Clair de rouge regroupe les œuvres de 14 artistes français, Godeleine Auger, Tamina Beausoleil, Corine Borgnet, Marie Breger, Marie-Cécile Conilh de Beyssac, Cornelia Eichhorn, Frédéric Develay, Joël Hubaut, Cécile Hug, Paul-Armand Gette, Céline Paul, Régis Perray, Nathalie Tacheau et NicolasTourte, dans une exposition collective où chaque artiste dévoile son versant le plus intime (et par la même, celui du spectateur).
Cette belle rencontre est le fruit de la collaboration de Cécile Hug qui a choisi et invité les artistes et l’espace Mutuo de Barcelone qui héberge l’évènement.

© Mutuo Galleria
Clair de rouge
Il éclate comme un volcan en éruption. Rouge lave. Il révolutionne les émotions, désinhibe les sens. Rouge passion. Il brûle comme un feu jusqu’à se laisser consommer. Rouge braise. Et au lever du soleil, il apaise le corps avec une indéniable sensation de chaleur. Rouge aurore.
Couleur primaire aux tonalités sensorielles, le rouge est le pantone du désir.
Astrid Jacomme

Articles d'Astrid Jacomme: 


Salon du dessin érotique


à l'ouverture © cécile hug

ANTHROPOCÈNE
commissaires d'exposition : Clara Pagnusatt et Guido Romero Pierini


La cueilleuse de cendres devant les peintures de Leonardo Cremonini et d'Edwige Fouvry 
© Clara Pagnusatt

La cueilleuse de cendres © cécile hug

Avec Maison Dagoit
au
Palais de Tokyo

Organ_icon
au bureau d'art et de recherche



Commissariat d'exposition : Nicolas Tourte

Galerie Satellite


Micro-maxi Show proposé par Joël Hubaut

Vernissage samedi 17 mars

Exposition jusqu'au 11 avril 2018


Boite à téton © cécile hug


ANATOMIE(S)

avec la N°5 Galerie, le lieu multiple
et 
le Musée Atger




Commissaires d'exposition : Ludovic Allabert  de  la N°5 Galerie et Dominique Dalbin du Lieu Multiple



L'aurore se lève
une célébration de Paul-Armand Gette

Galerie du jour agnès b
Avec Paul-Armand Gette, Wenjue Zhang et Cécile Hug


© Gabriella Benkő

© Gabriella Benkő

© Gabriella Benkő


So Beast and Nasty

SoBD/Trans Galerie


© cécile hug

Avec : Rodolphe Baudouin, Tamina Beausoleil, Corine Borgnet, Léa le Bricomte, Jessy Deshais,Joël Hubaut, Cécile Hug, Muzo, Laurent Lolmède, Mïrka Lugosi, Florence Obrecht,Axel Pahlavi, Emilie Thomas, Editions Tetra avec Ana Prr Prr&Nils Bertho, Constantin Zamfiresco



III Mostra d'Art Emergent Sabadell 2017

"Les rendez-vous tétons" : premier prix de l'Académie des Beaux-Arts de Sabadell, catégorie céramique

série réalisée en porcelaine, © cécile hug

                                                                     
  

La galerie Valérie Delaunay est heureuse de présenter l'exposition

IN THE GALLERIST'S MIND

sur une proposition de Corine Borgnet


avec
 
Art Orienté Objet, Corine Borgnet, Léa le Bricomte, Odonchimeg Davaadorj, Jessy Deshais, Aurélie Dubois, Joël Hubaut, Cécile Hug, Rachel Labastie, Barbara Navi, Nicolas Tourte et Daniel Spoerri.

Exposition du 25 octobre au 4 novembre 2017
Vernissage le mercredi 25 octobre de 18h à 21h

Godeleine et Paul-Armand, © cécile hug

BLASONS DU CORPS
Exposition personnelle
Galerie de la Voûte






© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug




avec Paul-Armand Gette © Turid

avec Paul-Armand Gette © Turid




avec Virginie Megglé et Zoé Balthus © céline Paul



Arles Contemporain
Exposition "Entre deux" avec la Galerie Joseph Antonin
Commissaire d'exposition : Clémentine Feuillet



littérature mineure & les éditions derrière la salle de bains


Musée d'Art moderne de la Ville de Paris


© céline du chéné

© jean jacques le berre


VisuElles
Au Centre d'Art Contemporain Chabram2 de Touzac
Commissaires d'exposition : Philippe-Joseph Bachet et Marie Line Daudin

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug

"Les oreilles et les tétons de Cécile Hug, artiste pétillante et singulière qui plonge dans l'intimité du corps".


Art up 2017

Avec la Galerie Anne Perré


© Anne Perré Galerie

© Anne Perré Galerie



Immersions sensibles

Exposition au Palais de l'Archevêché, Arles
Avec la Galerie Joseph Antonin
Commissaire d'exposition : Clémentine Feuillet





Cécile Hug (France) : Plasticienne, Cécile Hug articule le dessin à la sculpture, en créant des assemblages délicats qui renvoient à une ciselure contemplative du corps humain, du champ intime, tout autant qu’à la psyché et l’inconscient. Au travers de cette démarche méticuleuse, pensée avec le poids et la finesse de la main, constituée d’éléments sensibles et abstraits, de détails physiques et d’épure, elle crée un dialogue esthétique riche de sens, tout en subtilité et dépouillement, qui réconcilie minimalisme et élégance de la forme, conceptualisme et expérience d’une plénitude du visible, affirmant sa sensualité. La série sur l’ouïe, dont nous présentons un extrait, résume cet intérêt pour la science et le naturalisme dans une perspective poétique et onirique, à hauteur du regard d’enfant, émerveillé devant la diversité et la beauté de la nature. L’oreille, appendice vital du corps humain, organe sensoriel et perceptif, devient surface de coloration, source de curiosité et d’expérimentation, cavité mystérieuse, morceau choisi, augmentant le plaisir cognitif, le frémissement visuel au gré d’une palette de variations. Dans ce travail, Cécile Hug nous renvoie au présent de l’instant et de la recollection sensible du « soi à soi », du « nous au nous », sans médiation autre que le truchement de ce modèle réduit de corps, ce fétiche de petite oreille moulée dans l’argile, cette offrande et ce leurre qui nous parlent tout à coup directement de mutisme à empathie, de silence à écoute, de proche à étranger, de curiosité à inconnu, de coupure à lien, de bout à bout, de tristesse à empathie, de vulnérabilité à tendresse, de ouïe à « oui »…


                                                Clémentine Feuillet 

Commissaire d’exposition



Biennal d'Art de Riudebitlles, Catalogne


les effeuilleuses © cécile hug


Littérature mineure

© nadine amiel

© nadine amiel


ART UP
Avec Anne Perré Galerie

© cécile hug

© cécile hug

© marie-laure dagoit






Un coin du monde
Micro centre d'art La Non-Maison


© cécile hug

© cécile hug

Avec Camille Moravia © cécile hug

Avec Paul-Armand Gette © cécile hug

Avec Paul-Armand Gette © cécile hug

© cécile hug

Soirée de vernissage

© Melania Avanzato

© Melania Avanzato


« Il faut donc dire comment nous habitons notre espace vital en accord avec toutes les dialectiques de la vie, comment nous nous enracinons, jour par jour, dans « un coin du monde. » Gaston Bachelard, La poétique de l’espace.


Un coin du monde est une « maison-œuvre » éphémère et atypique entièrement investie par des artistes et écrivains.
Il s’agit de juillet à septembre 2016, de donner la possibilité de vivre et dormir dans ce lieu habité toute l’année par des artistes venus des quatre coins du monde. Ces artistes, et d’autres, feront de cette maison où ils ont travaillé, une « maison œuvre » de la cave au grenier, tiroirs et placards y compris, sorte de résidence inversée.
Habiter le coin du monde c’est vivre dans les pensées hospitalières des autres, c’est avoir le privilège de se promener jour et nuit dans la galerie d’exposition de la Non-Maison qui se trouve au rez-de-chaussée du coin du monde et de vivre dans l’Ecole du Regard créée par Michèle Cohen, directrice de la Non-Maison. C’est devenir de fait des « collectionneurs de regards».
Chaque année, un coin du monde fera appel à des artistes et curateurs différents donc chaque accrochage sera différent et chaque séjour unique.

Y participent :

SANDRA ANCELOT, MELANIA AVANZATO, CAROLLE BENITAH, ALAIN BERGALA, IVAN BOCCARA, FRANCOIS CERVANTES, MANOLO CERVANTES--COHEN, MICHELE COHEN, TOMAS COLACO, DOMINIQUE CUTTAT, ANNE-CLEMENCE DE GROLEE, RENAUD EGO, BADR EL HAMMAMI, TREVOR GOULD, PAUL-ARMAND GETTE, SACHA GUEDJ--COHEN, SIEL GUEDJ--COHEN, CECILE HUG, SERGE KANTOROWICZ, HAREL LUZ, EDITH LAPLANE, BERNARD MARCADE, CAMILLE MORAVIA, FRANCOISE NUNEZ, ZOUHEIR NSIRI, PIERRE PARLANT, TADEUCZ PAZCULA, BERNARD PLOSSU, GILLES ROZIER, PATRICK SAINTON , ILANA SALAMA ORTAR, MICHAEL SERFATY, DAVIDE SGAMBARO, OLGA THEURIET, SCARLETT WALLING…



Parterre d'Oreilles
Anne Perré Galerie



Matricis - Écoutes fertiles

« L’écoute est peut-être l’activité la plus discrète qui soit.
C’est à peine une activité : une passivité,
une manière d’être affecté qui semble vouée à passer inaperçue.
Quelqu’un qui écoute, ça ne s’entend pas. »[1]


Visible depuis le parvis, dans l’espace étroit de la vitrine, un parterre d’oreilles semblable à un parterre de pâquerettes campe le sol de la galerie. À l’image de la Bellis perennis, cette petite plante au cœur jaune et à la corolle blanche qui se multiplie aux premières lueurs du printemps, les oreilles de Cécile Hug portent en elles cette puissance d’auto-engendrement. De même que la pâquerette n’est pas une fleur, mais un « capitule », dont chacun des pétales constitue une fleur en soi, tout comme l’est chacun des très fins tubes formant son cœur – les premières étant femelles et les secondes hermaphrodites –, les oreilles de Cécile Hug apparaissent comme la matrice d’un système fécond. Moulées sur l’oreille gauche de l’artiste et constituées de plâtre, de silicone, de maïzena, de pigments, de dentelle, de laine, de végétaux, ou de plumes, les oreilles évoquent, par leur cavité et leur composition, des archétypes féminins. Sexe de femme comme le sont les fleurs, matrice fertile comme l’est l’écoute au monde. Car si l’alliance forme / matériaux reste associée à la femme, dans ce qu’elle aurait de premier, de nourricier ou de délicat, le geste de Cécile est bien davantage une manière de ritualiser la reproduction, qu’elle soit biologique ou technique – moulée à l’identique et pourtant chaque fois différente. Ce protocole de ritualisation devient ainsi une invitation vers des forces supérieures, quoique tapies au ras du sol, comme le sont précisément les pâquerettes. Elles exaltent un « pouvoir par le bas »[2], un pouvoir qui vient du-dedans, de l’obscur, de la terre.
Discrètes et matricielles, les oreilles, sièges du sens de l’ouïe, jouent un rôle important dans l’équilibre, à l’instar de la « mère » dérivant du latin matricis. Aussi apparaissent-elles comme un élément susceptible de fournir un appui, une structure, servant à reproduire, guider ou créer. De la mère à la mer, Cécile Hug réactive son installation le Corps orchestre initialement accompagné d’une bande sonore. Se bouchant les oreilles de ses mains, l’artiste fait de son corps et de ses entrailles une symphonie silencieuse qui se déploie dans l’espace ambiant. Le bruissement intérieur – les pulsations, les battements du cœur, le sang qui fuse ou le désir qui monte –, celui qui nous accompagnait alors que nous étions lovés dans le liquide amniotique, se fait l’écho du chaos chuchotant qui habite le monde. Le symbole de la fleur se détache de son caractère passif, comme l’est celui qui entend. Il prend une capacité de transformation, d’écoute de soi, de l’autre et du monde.
De Nietzsche à Derrida, la pensée est une question d’oreille, de finesse d’écoute, d’attention et d’ouverture, comme la vulve ou la fleur qui, réceptives, accueillent la chaleur du soleil, le souffle du vent. Comparée à l’œil, Nietzsche disait de l’oreille, qu’elle donne accès à « une tout autre conception, merveilleuse, du même monde ».


Marion Zilio

[1] Peter Szendy, Écoute, une histoire de nos oreilles, Paris, Éditions de Minuit, 2001.
[2] Starhawk, Rêver l’obscur. Femmes, magie et politique, Paris, Cambourakis, 2015, p. 39.






Salon du dessin érotique Salo IV
Commissaire d'exposition : Laurent Quenehen


Photo de Corine Borgnet


Hic est sanguis meus

Naples

Cérémonie des menstrues de la déesse de Paul-Armand Gette



Cérémonie des menstrues de la déesse de Paul-Armand Gette
Avec Paola Daniele, Cécile Hug, Elisabetta Weglik, Raphael Correia Ribeiro
Image et son : Maxime Colin Yves
Montage : Cécile Hug et Maxime Colin Yves

La sève
Création sonore réalisée pour l'exposition "Hic est sanguis meus" à Naples
Réalisation : Pascal Bricard et Cécile Hug
Texte et voix : Cécile Hug
Mixage : Pascal Bricard
Enregistrement bruits d'eau (lac, ruisseaux, gouttes), cloche, oiseaux : Cécile Hug
Enregistrement voix : Cécile Hug et Pascal Bricard

Eros et Nature
Féminisme(s) 3
Organisateur : Galerie Joseph Antonin

Commissaire d'exposition : Clémentine Feuillet 
Scénographie : Clémentine Feuillet et Guillaume Flageul


Chapelle Sainte-Anne, Arles







Intimenta

Galerie Porte Avion, Marseille
Exposition à l'initiative de Paul-Armand Gette


Cécile Hug et Claudie Dadu


Cannibalisme < > Animalisme

Je te mange
Création sonore réalisée pour l'exposition, à écouter sur Soundcloud
Réalisation : Cécile Hug
Mixage : Pascal Bricard
Enregistrement sons du corps : Hervé Garcia
Enregistrement voix et grillons : Cécile Hug

Omnia vanitas, Valérie Vaubourg
Le corps orchestre, dessins et sculpture Cécile Hug
© cécile hug

© cécile hug



24 sept.-27 sept. 2015
Au 10 boulevard Malesherbes
Commissaires d'exposition : Julien Verhaeghe et Marion Zilio, sur une invitation de la Galerie Anne Perré 
avec Ghyslain Bertholon, Aj Dirtystein, Cécile Hug, Inès Kubler, Frédérique Loutz, Erik Nussbicker, Lionel Sabatté, Barthélémy Toguo, Valérie Vaubourg, Elodie Wysocki.



Hic est sanguis meus
au château de Morano, Italie
La sève

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug

© cécile hug


Intimenta, galerie La Belle Epoque


© cécile hug

© cécile hug

"Le baiser du coléoptère"
Avec Paul-Armand Gette © David Ritzinger


Le corps orchestre à Manresa, Catalogne







Hic est sanguis meus


© cécile hug

Versiones de una Cicatriz


© cécile hug

Faits de plumes et de poils
Galerie PapelArt



©Courtesy PapelArt © cécile hug

Le silence avant Bach
Konventpuntzero


le corps orchestre © cécile hug

le corps orchestre © cécile hug

Ligamen
6B



(Re) Belles
Ici Montreuil



OK COLOR !
Espace Beaurepaire



Avant travaux
La marbrerie


© cécile hug

© cécile hug