Exposition Cannibalisme <> Animalisme

Je te mange
Création sonore réalisée pour l'exposition, à écouter sur Soundcloud
Réalisation : Cécile Hug
Mixage : Pascal Bricard
Enregistrement sons du corps : Hervé Garcia
Enregistrement voix et grillons : Cécile Hug

Omnia vanitas, Valérie Vaubourg
Le corps orchestre, dessins et sculpture Cécile Hug
© cécile hug

© cécile hug



24 sept.-27 sept. 2015
Au 10 boulevard Malesherbes
Commissaires d'exposition : Julien Verhaeghe et Marion Zilio, sur une invitation de la Galerie Anne Perré 
avec Ghyslain Bertholon, Aj Dirtystein, Cécile Hug, Inès Kubler, Frédérique Loutz, Erik Nussbicker, Lionel Sabatté, Barthélémy Toguo, Valérie Vaubourg, Elodie Wysocki.

Hic est sanguis meus au château de Morano, Italie

La sève

© cécile hug

© Aline Namessi

© cécile hug

© cécile hug

Séance avec Camille Moravia


© camille moravia
© camille moravia






Cécile Hug par Camille Moravia


S’approchant de Cécile Hug, Camille Moravia garde une certaine distance. Son audace est autre : suggérer par les pauses de son modèle tout ce que celle-ci « dit » en son œuvre plastique. Là où Cécile Hug segmente et métaphorise, Camille Moravia reste au plus près du réel et de sa crudité. Le modèle ne  baisse pas les yeux. Le face-à-face joue d’une certaine neutralité pour éviter tout débordement de l’affect. Cécile Hug place son bassin, suit les indications de la photographe, longe un mur, épouse presque un angle : de mort il devient vivant.


Chaque prise reste de l’ordre de la caresse, de l’aporie, de la pudeur. Bien malin qui pourrait oser des hypothèses sur les liens qui rapprochent les deux artistes - sinon une admiration mutuelle mais qui renonce à toute effusion. Cécile Hug semble parfois presque empruntée (mais l’artiste n’est pas de celle qui s’affiche) : Camille Moravia en « profite » pour capter une force tranquille et une fragilité émotive. L’image dit ainsi ce que les mots ne peuvent montrer. La photographe regarde son modèle, le modèle fixe son opératrice -  entendons par ce mot celle qui crée l’ouverture. Pour autant aucun bijou ne sera ravi.

Jean-Paul Gavard-Perret

L'immaculée conception

© cécile hug

Le corps orchestre, détails

© cécile hug

© cécile hug